lundi 22 septembre 2014

Forrest Gump



Pour cette 2e analyse de film, j’ai choisi le film Forrest Gump,  réalisé par Robert Zemeckis et sortie en salle en 1994. Ce film est d’ailleurs récipiendaire de 6 oscars.

Forrest Gump est l’histoire d’un garçon du même nom, qui est retardé mentalement. Il raconte son
histoire au gens qui s’asseoient à ces côtés à l’arrêt d’autobus. Forrest ferra plusieurs rencontres qui changeront sa vie, comme Jenny, sa meilleure amie. On dit de ce garçon qu’il est simple d’esprit, car il prend tout au premier degré. Forrest vivra plusieurs aventures hors du commun qui le mèneront un peu partout dans le monde, mais qui le ramèneront toujours en Alabama, dans la maison de sa maman. Un homme ordinaire, mais qui vivra pleins de choses hors de l’ordinaire tout au cours de sa vie.



Voici l’analyse du langage cinématographique.

« Split Screen » : Il n’y a pas de « split screen » dans ce film.

Ligne des tiers : À 14:41, nous pouvons voir Forrest et Jenny assis  ensemble dans l’autobus. Ils se retrouvent les deux sur la ligne des tiers verticales, représentant l’importance de ces personnages dans l’histoire.

Entrée/Sortie du champ : À 50:32 on voit Forrest rentrer dans le champ de la caméra en courant dans la jungle lors de la guerre du Vietnam, et à 50:35, il sort du champ tout en continuant sa course.

Le champ-contre-champ : De 12:31 à 12:57 on voit une discussion entre la chauffeuse d’autobus et le jeune Forrest qui prend l’autobus pour sa première journée d’école.

Le hors-champ : aucun plan de ce genre.

La profondeur de champ : On voit une Grande profondeur de champ à 8:46, lorsqu’on voit en avant plan Forrest assis sur un banc et à l’arrière on voit clairement madame Gump et le directeur discuter de l’éducation de Forrest. On voit une Faible profondeur de champ à 11:20, lorsqu’on voit à l’avant Forrest danser et à l’arrière, on peut y deviner que c’est Elvis qui est là, mais flou.



 Voici l'exemple de grande profondeur de champ.

Le plan séquence : On trouve un plan séquence au tout début du film, de 0:18 à 2:53, lorsqu’on aperçoit une plume tomber du ciel et atterrir au pied de Forrest. On voit alors que ses chaussures sont sales et usées, ce qui indique que le personnage a du vécu, qu’il a traversé plusieurs épreuves, évènements. La plume est aussi signe du destin qui est très présent dans la vie de Forrest.

Plan de grand ensemble : aucun plan de grand ensemble.

Plan d’ensemble : À 0:31 nous avons un aperçu de la ville dans laquelle Forrest ce trouve lorsqu’il raconte son histoire (quelques seconde après ce plan on l’aperçoit sur le banc d’autobus)

Plan moyen : À 1:48:43, on voit Forrest de la tête au pied dans sa maison, en pleines conversation avec Jenny qui elle monte les marches, en vue en amorce. De plus, Forrest ce trouve sur la ligne des tiers.

Plan américain : À 28:27, on peut voir Forrest et Jenny en plan américain lors de leur discussion (il y aura par la suite un panorama avant qui rendra le plan de taille par la suite)

Plan rapproché taille : À 1:54:56, on peut voir Jenny travailler dans un petit resto et servir du café. On la voit à partir de la taille.

Plan rapproché épaule : À 1 :15 :25 on voit Forrest à la sortie du studio de télé. Il est sur le point de partir lorsqu’il est arrêté par un visiteur inattendu.

 Voici l'exemple de plan rapproché épaule.

Gros plan : aucun gros plan sur un visage.

Très gros plan : À 58:03, nous pouvons constater un très gros de la main de Forrest qui tient une des nombreuses lettres qu’il avait envoyé Jenny. Elles étaient tous étampées pour le retour au destinataire.

Plan subjectif : Aucun plan subjectif.

Plan en plongé : À 18:58, on voit Jenny et Forrest prier pour devenir un oiseau.  Ils sont alors impuissant, car le père de Jenny, qui est alcoolique est à la recherche de sa fille, et il est en colère.

Voici l'exemple de plan en plongé.

Plan en contre-plongée : À 1:27:01 on peut voir madame Blue, la mère de Buba, avec ses enfants parlé avec Forrest. Comme à ce moment elle trouve ridicule l’idée de Forrest, elle est comme en supériorité par rapport à lui.

« Overhead shot » : À 1:43, on peut voir un homme de haut, avec cette prise de vue.

Panoramique horizontal : De 59:36 à 59:42 on voit Forrest jouer au ping-pong, et à la narration il dit que même lieutenant Dan viens le voir. Le mouvement ce fait comme si on tournait la tête, nous permettant de voir, qu’en fait, lieutenant Dan ne regarde que par la fenêtre, il se fou un peu de Forrest.

Panoramique vertical : De 55:22 à 55:25 on peut voir ce plan. Du haut, on voit la fumée des explosions, et en descendant, on voit Forrest qui arrive en courant avec Bouba dans ses bras.

Traveling avant : De 9:38 à 10:03, on se rapproche tranquillement de Forrest et de sa maman qui lui raconte une histoire.

Travelling arrière : De 34:50 à 35:01 on voit une botte, puis en reculant on voit Bouba qui explique à Forrest, tout en cirant sa botte, les différentes façons d’apprêter la crevette.

Travelling vertical : De 14:56 à 15:00, on voit la tête de Forrest apparaître, puis la caméra monte et on voit que Forrest est suspendu la tête à l’envers.

Traveling latéral : De 19:16 à 19:29 on voit Jenny sortir d’une voiture de police et ce fait mener par l’agent de la paix chez sa grand-maman.

Travelling circulaire : Aucun.

Zoom avant et zoom arrière : Aucun.

Caméra à l’épaule : Aucun.

Vue en amorce : À 1:53:06, on peut voir Forrest parler avec la vieille dame à qui il raconte son histoire. Dans ce plan, la vieille dame est de dos, flou et en amorce.


Voici l'exemple de vue en amorce.



Effet de reflet : À 1:48:00 on voit les feux d’artifices se refléter dans l’eau, alors que Jenny et Forrest sont assis sur le bord de l’eau afin de les admirer.

Effet de portail : À 1:02:55 on voit Forrest se faire remettre la médaille d’honneur par un président à la télé. Le téléviseur ce trouve chez le barbier du village.

Effet d’indépendance : aucun.

J’ai adoré ce film. Le personnage principal, Forrest Gump est très attachant et est très bien interprété par un acteur que j’apprécie énormément, Tom Hanks. Il joue un personnage très simple d’esprit avec beaucoup de justesse. On croit vraiment à son jeu d’acteur. De plus, la façon qu’ils ont intégré Forrest à de vrai scène historique est hallucinant, car on aurait vraiment dit que cet évènement c’est vraiment produit, que le personnage a vraiment rencontré tous ces personnages célèbres. L’histoire est vraiment intéressante, pleines de péripéties plus surprenantes et drôles les unes que les autres. Je recommande ce film touchant à tous et je lui donne un 5/5!

Bonne Semaine!


 Marie-Andrée Brouillard

dimanche 14 septembre 2014

La guerre des mondes de Steven Spielberg - Analyse



La guerre des mondes

La guerre des mondes est un film de Steven Spielberg, inspiré du roman du même titre de Herbert George Wells, et qui est sorti en salle en 2005.

C’est l’histoire de Ray Ferrier (Tom Cruise),  un homme divorcé  qui se voit confier ses enfants pour la fin de semaine, car son ex femme part pour la fin de semaine à Boston. Un séjour qui semblera ennuyant pour les enfants, jusqu’à se qu’un orage électrique vienne bouleverser ce petit weekend tranquille où Rachel, 11 ans, Robbie, 17 ans et leur père recréeront des liens afin de sauver leur vie. Il ferra tous pour les protéger, et pour leur prouver qu’il n’est pas un bon à rien, surtout à son fils, avec qui il a une mauvaise relation.


Et Voici l’analyse du langage cinématographique du film.


« Split Screen » : Dans ce film, on ne trouve pas de « spit screen », car il n’y a pas le besoin de donner plus d’information, ou de voir 2 actions à la même fois. On suit toute l’histoire par rapport au personnage principal.


La règle des tiers : à 1 :39 :13, nous pouvons voir un bon exemple de la puissance du point de force et de la règle des tiers dans le film. Un des yeux de Rachel est sur un des points de force, ce qui met encore plus de force sur son regard traumatisé. On sent vraiment la détresse dans son regard.


Le champ : Dans un film, il y a beaucoup d’entrée et de sortie de champ. De 1 :21 :51 à 1 :22 :03, nous avons un bon exemple de ce genre de plan. Au début de cet extrait, le robot entre dans le chant, et à la fin, ce sont Ray et Rachel qui quitte le champ. Ceci donne un effet de cache-cache, de chasse à l’homme, qui donne un  peu de stress dans la scène.


Champ-contre-champ : De 10 :26 à 10 :51, on peut voir une discussion entre Rachel et son père, Ray. De cette façon, on peut mieux voir la réaction qui va avec leur propos. On suit beaucoup mieux la discussion entre les 2.



Le hors-champ : Dans un film de Spielberg, on y retrouve énormément ce genre de plan, un des plans le plus utilisé dans ces films. Pour n’en donner qu’un exemple, à 15 :38, on  peut voir Ray et Rachel regarder quelque chose, on ne sait quoi, ce qui donne un effet de suspense, car on se demande ce qu’ils regardent, gardant donc le spectateur en haleine.

                                                    On peut voir ici l'exemple de hors-champ


  La profondeur de champ : a 9 :10 on a une impression d’une grande profondeur de champ, où ou peut voir Ray et Robbie à l’avant plan,  jouer au baseball, et voir Rachel dans le fond assis à une table, tout aussi clair que les personnages à l’avant. Cela donne donc un aspect de grandeur à la scène et à la cours, où ils se trouvent à ce moment.

À 10 :25 on a une faible profondeur de champ. En effet, car la vitre cassée est floue, tandis que Ray, se trouvant de l’autre côté, est plus net. Donc l’effet de profondeur n’y est pas en raison du flou. Mais on peut percevoir la déception de Ray par rapport à son lancé qui a brisé la fenêtre.


Plan séquence : Dans ce film, en raison de l’action qui est assez présent, je n’ai pas tant trouvé de plan séquence. En fait, j’en n’ai trouvé un seul, qui se passe de 32 :02 à 34 :32, où on voit les personnages dans la voiture, ce sauvant de la ville. Avec ce genre de plan, on suit les personnages, et on peut sentir leurs émotions, le stress qu’ils vivent et l’urgence de partir.


Le plan de grand ensemble : on trouve ce plan a 2 :43, où on peut voir les docks où le personnage principal, Ray, travaille. On voit aussi la  ville au loin. On situe l’histoire, mais plus vaguement qu’avec un plan d’ensemble.


Le Plan d’ensemble : on en trouve un à 1 :54, où on peut voir une vue d’ensemble sur une rue quelconque dans la ville où l’histoire ce situe. Cela nous met encore plus en contexte.


Le plan moyen : On peut trouver un plan moyen à 1 :46 :44 du film,  où on peut voir Ray rapporter sa fille dans ses bras. Cela donne un effet de réussite, d’accomplissement.


Le plan américain : À 13 :45 on peut distinguer un de ces plans : Par rapport à sa présence dans le cadre, dans cette scène, il a l’air plus petit par rapport à l’orage qui survient. Un signe de faiblesse par rapport à ce qui va survenir plus tard dans le film.


 Le plan rapproché taille : On peut trouver ce plan à 1 :43 :01, où on voit Ray et Rachel fuir. On ne voit pas où ils marchent, où ils vont, donc ce plan donne un léger mystère, sans plus.


Le plan rapproché épaule : À 1 :31 :02, On peut voir Ray discuter avec un homme sous ce plan. Ce plan est le plus utilisé lors de dialogue, car on perçoit mieux les expressions faciales.


Le gros plan : Lors de ce gros plan à 1 :26 :12, on peut voir en gros plan le visage de Ray, effrayer et essayant de garder son calme. Lors de ce genre de plan, on essaie vraiment de mettre une emphase sur les émotions du personnage, afin que le spectateur la ressente aussi.

<-- Voici l'exemple de gros plan


Le très gros plan : On en trouve un à 1 :39 :41 où on voit un objet très important qui, quelques instants plus tard, aura un impact sur l’histoire (on ne révèlera pas trop de punch!) Souvent lors de ce genre de plan, les objets mis en valeur auront une certaine importance, sinon on n’e l’est mettrait pas autant en valeur.

Le plan subjectif : Je n’ai pas trouvé de plan qui laissait sous entendre que la caméra prenait la présence de la vision du personnage.


En conclusion, j’ai bien aimé le film. Je n’ai pas raffolé de l’histoire, car je ne suis pas fan de science fiction, mais l’histoire, en son ensemble était bonne. Certains aspects du film me semblaient irréalistes (bien sûr, c’est de la science-fiction, mais il y a quand même des limites) ce qui a fait que j’ai décroché par moment. J’ai beaucoup aimé le jeu d’acteur de Dakota Fanning, qui, à seulement 11 ans, a su démontré à la fois la peur horrible que son personnage vivait et le courage de passer au travers cette aventure. Spielberg est un réalisateur remarquable qui nous épate toujours plus à chacun de ses films. Je recommande donc ce film a des fans de science fiction. Pour ma part, je lui donnerai 3 ½ .


Marie-Andrée Brouillard