dimanche 14 septembre 2014

La guerre des mondes de Steven Spielberg - Analyse



La guerre des mondes

La guerre des mondes est un film de Steven Spielberg, inspiré du roman du même titre de Herbert George Wells, et qui est sorti en salle en 2005.

C’est l’histoire de Ray Ferrier (Tom Cruise),  un homme divorcé  qui se voit confier ses enfants pour la fin de semaine, car son ex femme part pour la fin de semaine à Boston. Un séjour qui semblera ennuyant pour les enfants, jusqu’à se qu’un orage électrique vienne bouleverser ce petit weekend tranquille où Rachel, 11 ans, Robbie, 17 ans et leur père recréeront des liens afin de sauver leur vie. Il ferra tous pour les protéger, et pour leur prouver qu’il n’est pas un bon à rien, surtout à son fils, avec qui il a une mauvaise relation.


Et Voici l’analyse du langage cinématographique du film.


« Split Screen » : Dans ce film, on ne trouve pas de « spit screen », car il n’y a pas le besoin de donner plus d’information, ou de voir 2 actions à la même fois. On suit toute l’histoire par rapport au personnage principal.


La règle des tiers : à 1 :39 :13, nous pouvons voir un bon exemple de la puissance du point de force et de la règle des tiers dans le film. Un des yeux de Rachel est sur un des points de force, ce qui met encore plus de force sur son regard traumatisé. On sent vraiment la détresse dans son regard.


Le champ : Dans un film, il y a beaucoup d’entrée et de sortie de champ. De 1 :21 :51 à 1 :22 :03, nous avons un bon exemple de ce genre de plan. Au début de cet extrait, le robot entre dans le chant, et à la fin, ce sont Ray et Rachel qui quitte le champ. Ceci donne un effet de cache-cache, de chasse à l’homme, qui donne un  peu de stress dans la scène.


Champ-contre-champ : De 10 :26 à 10 :51, on peut voir une discussion entre Rachel et son père, Ray. De cette façon, on peut mieux voir la réaction qui va avec leur propos. On suit beaucoup mieux la discussion entre les 2.



Le hors-champ : Dans un film de Spielberg, on y retrouve énormément ce genre de plan, un des plans le plus utilisé dans ces films. Pour n’en donner qu’un exemple, à 15 :38, on  peut voir Ray et Rachel regarder quelque chose, on ne sait quoi, ce qui donne un effet de suspense, car on se demande ce qu’ils regardent, gardant donc le spectateur en haleine.

                                                    On peut voir ici l'exemple de hors-champ


  La profondeur de champ : a 9 :10 on a une impression d’une grande profondeur de champ, où ou peut voir Ray et Robbie à l’avant plan,  jouer au baseball, et voir Rachel dans le fond assis à une table, tout aussi clair que les personnages à l’avant. Cela donne donc un aspect de grandeur à la scène et à la cours, où ils se trouvent à ce moment.

À 10 :25 on a une faible profondeur de champ. En effet, car la vitre cassée est floue, tandis que Ray, se trouvant de l’autre côté, est plus net. Donc l’effet de profondeur n’y est pas en raison du flou. Mais on peut percevoir la déception de Ray par rapport à son lancé qui a brisé la fenêtre.


Plan séquence : Dans ce film, en raison de l’action qui est assez présent, je n’ai pas tant trouvé de plan séquence. En fait, j’en n’ai trouvé un seul, qui se passe de 32 :02 à 34 :32, où on voit les personnages dans la voiture, ce sauvant de la ville. Avec ce genre de plan, on suit les personnages, et on peut sentir leurs émotions, le stress qu’ils vivent et l’urgence de partir.


Le plan de grand ensemble : on trouve ce plan a 2 :43, où on peut voir les docks où le personnage principal, Ray, travaille. On voit aussi la  ville au loin. On situe l’histoire, mais plus vaguement qu’avec un plan d’ensemble.


Le Plan d’ensemble : on en trouve un à 1 :54, où on peut voir une vue d’ensemble sur une rue quelconque dans la ville où l’histoire ce situe. Cela nous met encore plus en contexte.


Le plan moyen : On peut trouver un plan moyen à 1 :46 :44 du film,  où on peut voir Ray rapporter sa fille dans ses bras. Cela donne un effet de réussite, d’accomplissement.


Le plan américain : À 13 :45 on peut distinguer un de ces plans : Par rapport à sa présence dans le cadre, dans cette scène, il a l’air plus petit par rapport à l’orage qui survient. Un signe de faiblesse par rapport à ce qui va survenir plus tard dans le film.


 Le plan rapproché taille : On peut trouver ce plan à 1 :43 :01, où on voit Ray et Rachel fuir. On ne voit pas où ils marchent, où ils vont, donc ce plan donne un léger mystère, sans plus.


Le plan rapproché épaule : À 1 :31 :02, On peut voir Ray discuter avec un homme sous ce plan. Ce plan est le plus utilisé lors de dialogue, car on perçoit mieux les expressions faciales.


Le gros plan : Lors de ce gros plan à 1 :26 :12, on peut voir en gros plan le visage de Ray, effrayer et essayant de garder son calme. Lors de ce genre de plan, on essaie vraiment de mettre une emphase sur les émotions du personnage, afin que le spectateur la ressente aussi.

<-- Voici l'exemple de gros plan


Le très gros plan : On en trouve un à 1 :39 :41 où on voit un objet très important qui, quelques instants plus tard, aura un impact sur l’histoire (on ne révèlera pas trop de punch!) Souvent lors de ce genre de plan, les objets mis en valeur auront une certaine importance, sinon on n’e l’est mettrait pas autant en valeur.

Le plan subjectif : Je n’ai pas trouvé de plan qui laissait sous entendre que la caméra prenait la présence de la vision du personnage.


En conclusion, j’ai bien aimé le film. Je n’ai pas raffolé de l’histoire, car je ne suis pas fan de science fiction, mais l’histoire, en son ensemble était bonne. Certains aspects du film me semblaient irréalistes (bien sûr, c’est de la science-fiction, mais il y a quand même des limites) ce qui a fait que j’ai décroché par moment. J’ai beaucoup aimé le jeu d’acteur de Dakota Fanning, qui, à seulement 11 ans, a su démontré à la fois la peur horrible que son personnage vivait et le courage de passer au travers cette aventure. Spielberg est un réalisateur remarquable qui nous épate toujours plus à chacun de ses films. Je recommande donc ce film a des fans de science fiction. Pour ma part, je lui donnerai 3 ½ .


Marie-Andrée Brouillard

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