La guerre des mondes
La guerre des mondes est un film de Steven Spielberg, inspiré du
roman du même titre de Herbert George Wells, et qui est sorti en salle en 2005.
C’est l’histoire de Ray Ferrier (Tom
Cruise), un homme divorcé qui se voit confier ses enfants pour la fin de
semaine, car son ex femme part pour la fin de semaine à Boston. Un séjour qui
semblera ennuyant pour les enfants, jusqu’à se qu’un orage électrique vienne
bouleverser ce petit weekend tranquille où Rachel, 11 ans, Robbie, 17 ans et
leur père recréeront des liens afin de sauver leur vie. Il ferra tous pour les
protéger, et pour leur prouver qu’il n’est pas un bon à rien, surtout à son
fils, avec qui il a une mauvaise relation.
Et Voici l’analyse du langage cinématographique
du film.
« Split Screen » :
Dans ce film, on ne trouve pas de « spit screen », car il n’y a pas le
besoin de donner plus d’information, ou de voir 2 actions à la même fois. On
suit toute l’histoire par rapport au personnage principal.
La règle des tiers : à 1 :39 :13,
nous pouvons voir un bon exemple de la puissance du point de force et de la
règle des tiers dans le film. Un des yeux de Rachel est sur un des points de
force, ce qui met encore plus de force sur son regard traumatisé. On sent
vraiment la détresse dans son regard.
Le champ : Dans un film, il
y a beaucoup d’entrée et de sortie de champ. De 1 :21 :51 à 1 :22 :03,
nous avons un bon exemple de ce genre de plan. Au début de cet extrait, le
robot entre dans le chant, et à la fin, ce sont Ray et Rachel qui quitte le
champ. Ceci donne un effet de cache-cache, de chasse à l’homme, qui donne
un peu de stress dans la scène.
Champ-contre-champ : De 10 :26
à 10 :51, on peut voir une discussion entre Rachel et son père, Ray. De
cette façon, on peut mieux voir la réaction qui va avec leur propos. On suit
beaucoup mieux la discussion entre les 2.
Le hors-champ : Dans un film
de Spielberg, on y retrouve énormément ce genre de plan, un des plans le plus utilisé
dans ces films. Pour n’en donner qu’un exemple, à 15 :38, on peut voir Ray et Rachel regarder quelque
chose, on ne sait quoi, ce qui donne un effet de suspense, car on se demande ce
qu’ils regardent, gardant donc le spectateur en haleine.
On peut voir ici l'exemple de hors-champ
La profondeur de champ : a 9 :10
on a une impression d’une grande profondeur de champ, où ou peut voir Ray et
Robbie à l’avant plan, jouer au baseball, et voir Rachel dans le fond assis à
une table, tout aussi clair que les personnages à l’avant. Cela donne donc un
aspect de grandeur à la scène et à la cours, où ils se trouvent à ce moment.
À 10 :25 on a une faible
profondeur de champ. En effet, car la vitre cassée est floue, tandis que Ray,
se trouvant de l’autre côté, est plus net. Donc l’effet de profondeur n’y est
pas en raison du flou. Mais on peut percevoir la déception de Ray par rapport à
son lancé qui a brisé la fenêtre.
Plan séquence : Dans ce
film, en raison de l’action qui est assez présent, je n’ai pas tant trouvé de
plan séquence. En fait, j’en n’ai trouvé un seul, qui se passe de 32 :02 à
34 :32, où on voit les personnages dans la voiture, ce sauvant de la
ville. Avec ce genre de plan, on suit les personnages, et on peut sentir leurs
émotions, le stress qu’ils vivent et l’urgence de partir.
Le plan de grand ensemble :
on trouve ce plan a 2 :43, où on peut voir les docks où le personnage
principal, Ray, travaille. On voit aussi la
ville au loin. On situe l’histoire, mais plus vaguement qu’avec un plan
d’ensemble.
Le Plan d’ensemble : on en
trouve un à 1 :54, où on peut voir une vue d’ensemble sur une rue quelconque
dans la ville où l’histoire ce situe. Cela nous met encore plus en contexte.
Le plan moyen : On peut
trouver un plan moyen à 1 :46 :44 du film, où on peut voir Ray rapporter sa fille dans ses
bras. Cela donne un effet de réussite, d’accomplissement.
Le plan américain : À 13 :45
on peut distinguer un de ces plans : Par rapport à sa présence dans le
cadre, dans cette scène, il a l’air plus petit par rapport à l’orage qui
survient. Un signe de faiblesse par rapport à ce qui va survenir plus tard dans
le film.
Le plan rapproché taille : On peut
trouver ce plan à 1 :43 :01, où on voit Ray et Rachel fuir. On ne
voit pas où ils marchent, où ils vont, donc ce plan donne un léger mystère,
sans plus.
Le plan rapproché épaule : À
1 :31 :02, On peut voir Ray discuter avec un homme sous ce plan. Ce
plan est le plus utilisé lors de dialogue, car on perçoit mieux les expressions
faciales.
Le gros plan : Lors de ce
gros plan à 1 :26 :12, on peut voir en gros plan le visage de Ray,
effrayer et essayant de garder son calme. Lors de ce genre de plan, on essaie
vraiment de mettre une emphase sur les émotions du personnage, afin que le
spectateur la ressente aussi.
<-- Voici l'exemple de gros plan
Le très gros plan : On en
trouve un à 1 :39 :41 où on voit un objet très important qui,
quelques instants plus tard, aura un impact sur l’histoire (on ne révèlera pas
trop de punch!) Souvent lors de ce genre de plan, les objets mis en valeur
auront une certaine importance, sinon on n’e l’est mettrait pas autant en
valeur.
Le plan subjectif : Je n’ai
pas trouvé de plan qui laissait sous entendre que la caméra prenait la présence
de la vision du personnage.
En conclusion, j’ai bien aimé le
film. Je n’ai pas raffolé de l’histoire, car je ne suis pas fan de science
fiction, mais l’histoire, en son ensemble était bonne. Certains aspects du film
me semblaient irréalistes (bien sûr, c’est de la science-fiction, mais il y a
quand même des limites) ce qui a fait que j’ai décroché par moment. J’ai
beaucoup aimé le jeu d’acteur de Dakota Fanning, qui, à seulement 11 ans, a su démontré
à la fois la peur horrible que son personnage vivait et le courage de passer au
travers cette aventure. Spielberg est un réalisateur remarquable qui nous épate
toujours plus à chacun de ses films. Je recommande donc ce film a des fans de
science fiction. Pour ma part, je lui donnerai 3 ½ .
Marie-Andrée Brouillard
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